Collectif Préservons Melles

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Du nouveau sur la route

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La démocratie n’est pas au rendez-vous…mais l’entretien de la route non plus.

 

Nous avons attendu des informations, des consultations…mais rien ne s’est passé.

 

Alors nous avons regardé de plus près l’état de cette route qui se dégrade d’année en année. Et nous nous sommes interrogés : comment cette route était-elle entretenue sous les précédents mandats municipaux ?

 

Nous avons donc posé cette question à André Rigoni et à Annie Ayral.

 

Quand André Rigoni était maire de Melles, au début de ses mandats, la communauté de commune n’existait pas. C’était donc les employés communaux qui entretenaient la route. Ils remettaient régulièrement des cailloux dans les trous. Ensuite, il y a eu la création de la communauté de commune et du pool routier. La mairie faisait une demande de subvention à la communauté de communes pour entretenir la voirie communale ( voirie d’intérêt communautaire). Les travaux étaient pris en charge à hauteur de 70%. Cela avait permis de maintenir la route d’Artigascou dans un état de circulation correct jusqu’au Mandroum. La route du Mandroum au col restant à la charge de la commune.

 

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Sous le mandat d’Annie Ayral, c’est le premier adjoint, Gérard Amiel, qui avait en charge les questions de voirie.

 

Nous lui avons donc posé la même question: comment entretenait-il la route ?

« Il y a deux parties de cette route qui ont des entretiens différents. La partie Melles jusqu’au Mandroum est entretenue par la Communauté de communes. Cette partie est bitumée et dessert les maisons de la Gouade.

La deuxième partie va du Mandroum jusqu’au col d’Artigascou. L’entretien de cette partie est à la charge de la commune. 

Alors, une fois par an, les trous étaient nettoyés et bouchés par les employés communaux. 

Ce n’était pas parfait mais la route se maintenait dans un état acceptable.

Pour un réel entretien, il faut créer, là où c’est nécessaire, des rigoles pour permettre à l’eau de s’évacuer hors la route. »

 

Et depuis quatre ans ?

 

Depuis le début du mandat d’Alban Dubois, rien n’a été fait pour boucher les trous, mettre des cailloux, bref, continuer le travail des précédentes municipalités.

 

Elle est maintenant dans un état de dégradation importante, des ornières profondes, des endroits où une voiture basse ne peut plus passer, des endroits qui deviennent dangereux…. Si rien n’est fait, cette route sera bientôt inutilisable. Question de budget ou volonté de laisser la route se dégrader ?

 

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On peut se poser la question. Quand il a été question de construire la cabane d’Aouéran, sans concertation d’ailleurs, toute une main d’œuvre bénévole a travaillé à sa réalisation. Quand il a été question d’aider Fos à mettre en état un bâtiment pour remplacer provisoirement la Gentilhommière, des bénévoles ont oeuvré. Alors pourquoi ne pas tenter la même chose pour la route ?

 

La position du collectif 

 

Et pour rappel, contrairement à ce que certains disent ou écrivent, le collectif est plus que favorable à l’entretien de cette liaison Mandroum-col d’Artigascou, mais pas avec du bitume. Le collectif est favorable à une piste empierrée. Cette piste pourrait être entretenue efficacement par les employés communaux. 

 

Mais comme le dit Gérard Amiel, pour que cet entretien soit pérenne, il est nécessaire d’y faire des rigoles afin que l’eau puisse s’évacuer ailleurs que sur la route.

 

Pour cela, il est nécessaire de monter un dossier d’étude d’impact eu égard à la loi sur l’eau. 

 

Nous avons appris, lors du conseil municipal du 13 novembre, qu’un dossier d’étude d’impact était constitué. Une entreprise a répondu à l’appel d’offres qui avait été lancé. Le coût de cette étude est de 16182,80€TTC, financé à 68%.

Un projet d’aménagement de cette route est donc bien envisagé, ce dont nous nous félicitons.

 

Mais quel projet ?

 

Nous en revenons encore à la même demande : avoir des informations que le ou les projets envisagés et consulter la population melloise sur ce qu’elle veut faire de cette route. 

 

À l’heure où beaucoup de villes, de communes et de villages oeuvrent pour une gestion transparente et pour mettre en place une démocratie participative des citoyens, il serait indispensable que notre village en fasse autant.  

 



26/11/2024
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