Tu nous a quitté en ce début de printemps. Tu ne supportais plus les injustices du monde, la mesquinerie, les petitesses, la bureaucratie sans âme, et finalement la solitude.
Même les soirées avec les amis n’ont pas suffi à te garder en vie, à te préserver. Le monde était devenu trop dur.Tu laisses derrière toi une fille, maintenant orpheline, des frères dévastés, des amis consternés.Je me souviens des bons moments passés ensemble, des engueulades, nous n’étions pas toujours d’accord !, des repas partagés entre gourmands…, des recettes échangées, des bonnes adresses partagées. Je me souviens de nos discussions sur la montagne, sur les troupeaux, sur nos chiens. Ce fut une histoire de montagne, d’éleveurs, d’amoureux de la nature, de partage d’idées aussi. Tu vas nous manquer. Tu vas me manquer.Adieu Daniel, mon ami.